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Chemsex : dispositif d'accompagnement et cartographie en ligne
Une campagne d’information dédiée a été lancée pour accompagner et faire le point concernant…
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L'Observatoire a pour but la recherche et l'analyse et propose des travaux, en collaboration avec acteurs de la prévention des conduites à risques.
LES PRODUCTIONS DE L'OBSERVATOIRE
L’état des lieux, réalisé au cours de l’été 2021, interroge les professionnel.les et acteur.ices engagé.es sur la question du chemsex. Les sujets abordés sont les ressources existantes pour les usagers sur le territoire de la MMPCR d’une part, et les besoins identifiés pour améliorer l’accompagnement et le soin des usagers d’autre part.
Des dispositifs d’accompagnement et de soin existent déjà (consultations, matériel de réduction des risques, groupes de parole), mais des approches « intégrées » manquent ainsi qu’un soutien humain et financier aux structures spécialisées sur la question.
Les pratiques festives ont évolué depuis 2020 du fait des restrictions sanitaires (confinements et couvre-feux). Les établissements de nuit ont fermé de mars 2020 à juillet 2021. L’enquête exploratoire réalisée par l’observatoire de la MMPCR et les associations partenaires de Fêtez Clairs pendant l’été 2021 consiste à percevoir certaines évolutions des pratiques festives, notamment celles amenées à perdurer.
Consulter ici l’enquête pratiques festives menée par l’observatoire de la MMPCR
En 2022, dans la continuité des travaux menés par la MMPCR sur la question de la prévention des rixes, une démarche de recensement des actions existantes a été entreprise pour identifier les différentes pratiques, permettre la valorisation et le partage de ces expériences entre partenaires, et favoriser les échanges entre Paris et la Seine-Saint-Denis sur cette problématique.
L’observatoire a pour mission de recenser les dispositifs de prévention des conduites à risques et de réduction des risques.
Cette cartographie représente l’offre médico-sociale à destination des consommateurs de drogues à Paris et en Seine-Saint-Denis.
L’observatoire a pour mission de recenser les dispositifs de prévention des conduites à risques et de réduction des risques.
Cette cartographie représente les automates distributeurs/échangeurs de matériels de réduction des risques gérés par l’association Safe à Paris.
Les maraudes spécialisées des Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues (CAARUD) réalisent un travail « d’aller vers » les consommateurs de drogues vulnérables et en situation de précarité présents dans les espaces publics (rues, parcs et jardins, gares et certaines lignes du métro) et de médiation entre les usagers et les riverains.
Ces maraudes déployées dans le Nord-Est parisien sont représentées dans le flyer par une cartographie .
A l’occasion du « mois sans tabac » une cartographie recense les structures parisiennes proposant une consultation en tabacologie.
Afin de permettre aux publics chemsexeurs de mieux identifier les structures parisiennes pouvant les accueillir et répondre à leurs besoins ((être accompagné.e.s, parler de sa consommation de produits, se faire dépister, accéder à des outils de réduction des risques (matériel stérile)) l’observatoire a réalisé une cartographie interactive permettant de localiser ces lieux et informer sur les services proposés.
LES ETUDES SUIVIES PAR LA MMPCR
Partenaires : Université de Cergy Pontoise–Laboratoire décrochage scolaire et alliances éducatives– Benjamin Moignard
L’étude, initiée en 2018 par l’ensemble des associations de prévention spécialisée séquano-dyonisiennes et le Département de Seine-Saint-Denis interroge les pratiques des éducateur.ices de la prévention spécialisée sur les usages numériques, en particulier les réseaux sociaux, et à identifie les pratiques des jeunes accompagnés par la prévention spécialisée en matière de sociabilités juvéniles et de cyberviolences. La méthode employée est à la fois qualitative et quantitative avec des entretiens, individuels et collectifs avec des éducateur.ices de la prévention spécialisée et des jeunes accompagnés, ainsi que des questionnaires pour appréhender les pratiques numériques des éducateur.ices.
L’éducation spécialisée 2.0: Quels enjeux pour quelles pratiques?
Partenaires : CNRS–GEMASS-Beate Collet, Katia Baudry
Les conduites prostitutionnelles des mineur·es sont rendues peu visibles par l’utilisation croissante des outils numériques. Les professionnel·les constatent l’augmentation et la banalisation de ces pratiques, les difficultés à réprimer les proxénètes adolescent·es, ainsi que la rareté de la parole publique sur ce phénomène (en dépit d’une prise de conscience
Les conduites prostitutionnelles des mineur·es sont rendues peu visibles par l’utilisation croissante des outils numériques. Les professionnel·les constatent l’augmentation et la banalisation de ces pratiques, les difficultés à réprimer les proxénètes adolescent·es, ainsi que la rareté de la parole publique sur ce phénomène (en dépit d’une prise de conscience croissante). Ces difficultés peuvent induire des sentiments d’impuissance.
La MMPCR a donc commandé une étude dont les objectifs étaient de mieux comprendre les processus d’entrée et de sorties des parcours de prostitution chez les mineures d’une part, et d’éclairer l’expérience des professionnel.les face aux conduites prostitutionnelles des mineur.es hébergées par les centres de la protection de l’enfance d’autre part à partir d’entretiens menés auprès des professionnel.les et des jeunes suivies par l’ASE.
Étude sur les pratiques prostitutionnelles des mineures prises en charge par les foyers de l’ASE
Partenaires : INSERM et OFDT
Dans le cadre du plan de mobilisation sur la problématique du crack à Paris, une étude a été co-financée par l’Agence régionale de santé d’Île-de-France (ARS-IDF), la Ville de Paris – Mission métropolitaine de prévention des conduites à risque (MMPCR) Paris/Seine-Saint-Denis, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives d’Île-de-France (Mildeca-IDF), l’OFDT et l’Inserm.
Réalisé par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) en partenariat avec l’Inserm, ce rapport présente les principaux résultats de la recherche « Crack en Île-de-France ». L’objectif est de réaliser un état des lieux de la situation actuelle du crack en Île-de-France, tant du point de vue des consommateurs (leurs trajectoires et les besoins qu’ils expriment) que de l’offre du produit (organisation du trafic, composition et prix du produit), afin d’améliorer la prise en charge des usagers et, plus globalement, la réponse des pouvoirs publics à un phénomène identifié depuis une trentaine d’années.
Synthèse des principaux résultats de l’étude crack dans le Nord-Est parisien
Partenaires : SAFE, Faculté de pharmacie de l’université Paris-Saclay (Groupe Santé Publique Environnement, UMR 8079)
L’étude vise à objectiver les consommations de drogues par voie injectable à partir des résidus de drogues présents dans les seringues usagées collectées dans les automates d’échange de seringues dans Paris et sa banlieue.
Ce rapport concerne la 6e campagne (2019-2020), ce qui permet de suivre l’évolution des pratiques.